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La BIGOREXIE, vous connaissez?

 

Pourtant 15% environ des personnes qui pratiquent entre 1 et plusieurs heures de sport par jour peuvent être touchées par la bigoréxie.

 

La bigorexie, maladie reconnue par l'OMS, est une addiction qui concerne les personnes devenues dépendantes d'une pratique excessive du sport.

 

Cette pathologie est extrêmement rare mais peut être très pénalisante. En effet, cette forme d’addiction se traduit par une pratique intensive et quotidienne. Les bigorexiques ne supportent pas de passer une journée sans s’adonner à une activité physique, elles se sentent mal. Chaque temps libre est dédié au sport, à la recherche de performance.
 

Le sport possède de nombreuses vertus. Il permet d’avoir la ligne, une bonne santé et surtout, il est bon pour le moral. Certaines d’entre nous ont un besoin obsessionnel de faire du sport et se sentent très mal les jours où elles n’en font pas. 

 

Le sport entraîne une libération d'endorphines à l'origine d'un bien être et d'une sensation de plénitude. Lors d'une addiction, les sportifs sont à la recherche sans cesse davantage de ce « plaisir » pouvant conduire à une véritable compulsion.

 

Que faire ? 


Si une addiction au sport est avérée, il faut en trouver la cause et y remédier. Pour se faire, les médecins et les professionnels de la santé sont les personnes à aller voir. Commencez par votre médecin traitant et expliquez-lui votre situation. Celui-ci vous conseillera au niveau de l’attitude à avoir et vous enverra si besoin consulter un psychologue.
Pour vaincre l’addiction au sport, il faut réduire la pratique très progressivement. Cela se fait étape par étape. Il faut réussir à prendre une journée de repos, puis deux. Il faut aussi réussir à déterminer des plages horaires des activités physiques et s’y tenir.

 

http://www.fourchette-et-bikini.fr/sport/addiction-au-sport-etes-vous-bigorexique-37299.html

 

Evaluation et outils de mesure

 

Les professionnels pourront évaluer une addiction à la pratique sportive grâce à un outil validé : il s’agit de l’ Exercise Dependance Scale Revised (EDS-R), traduite en français.

 

Il s’agit d’une échelle  multidimensionnelle, regroupant un ensemble de symptômes cognitifs, comportementaux et physiologiques.

 

Dans le cas précis de pratique du running, l’auto questionnaire ci dessous, peut aider un sujet à identifier sa pratique.

 

RUNNING ADDICTION SCALE :

 

  • Je cours très souvent et régulièrement (+ 1)

    Si le temps est froid, trop chaud, s’il y du vent, je ne cours pas (- 1)

    Je n’annule pas mes activités avec les amis pour courir (- 1)

    J’ai arrêté de courir pendant au moins une semaine pour des raisons autres que des blessures (- 1)

    Je cours même quand j’ai très mal (+ 1)

    Je n’ai jamais dépensé d’argent pour courir, pour acheter des livres sur la course, pour m’équiper (- 1)

    Si je trouvais une autre façon de rester en forme physique je ne courrais pas (- 1)

    Après une course je me sens mieux (+ 1)

    Je continuerais de courir même si j’étais blessé (-1 )

    Certains jours, même si je n’avais pas le temps, je vais courir (+ 1)

    J’ai besoin de courir au moins une fois par jour (+ 1)

 

Si le résultat est supérieur à zéro, il y a dépendance.

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