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Les collégiens un peu moins portés sur l'alcool
Publié le 22/01/2016 à 08:15
Les campagnes de prévention publique ont-elles porté leur fuit auprès des plus jeunes ? C'est ce que laisse penser le dernier rapport de l'OFDT (Observatoire français des drogues et toxicomanies). Les collégiens expérimentent l'alcool de plus en plus tard : ils étaient 71 % à avoir déjà goûté l'alcool en 2010, ils ne sont plus que 64 % en 2014. Cette baisse inédite démontre que les parents ont «débanalisé la pratique» selon Stanislas Spilka, responsable des enquêtes à l'OFDT.
C'est une bonne nouvelle pour la santé publique. «La précocité est un facteur de risque pour les troubles d'usages, confie Bénédicte Jullian addictologue au CHU de Toulouse, plus on consomme tôt, plus on est exposé à l'addiction.»
L'agence de santé Inserm avait d'ailleurs recommandé dans sa dernière étude de retarder au maximum l'âge de ces pratiques : mission accomplie.
Des résultats à nuancer
Le rapport note néanmoins de grosses disparités entre chaque classe de niveau. Les passages de la quatrième à la troisième et de la troisième en seconde semblent déterminants. Par exemple, 30 % des 4e déclarent avoir déjà bu de la bière ; ils sont 45 % l'année suivante. Les années lycées marquent un tournant pour les comportements à risque d'après l'enquête «Escapad» (OFDT). Entre 2011 et 2014, les niveaux d'usage du tabac, du cannabis et de l'alcool sont en hausse à 17 ans. Reste à espérer que les collégiens ne prennent pas leurs aînés pour modèle.
Le cerveau victime du binge-drinking
Publié le 19/01/2016 à 08:30, Mis à jour
Chez les adolescents et les jeunes adultes, les excès d’alcool répétés sont impliqués dans la dégradation neuronale. Principale victime, la matière blanche, siège de la mémoire spatiale et de la capacité motrice.
Autrement appelées alcoolisations ponctuelles importantes (API), le binge-drinking est défini comme la consommation excessive et rapide d’alcool. Un phénomène de grande ampleur. Dans l’Union européenne, 28% de la population étudiante était sujette au binge-drinking en 2009. Et chez les 15-24, un adolescent sur trois s’adonnait à cette pratique.
Un cerveau fragile
Ces excès d’alcool sont déjà connus pour favoriser les dysfonctionnements cognitifs. Mais les études sur le lien entre binge drinking et altération de la matière blanche en sont encore à leurs prémices. Pour approfondir la question, des chercheurs ont suivi pendant 6 mois des jeunes âgés de 18 à 25 ans. Période au cours de laquelle le cerveau est en plein développement. La période 18-25 ans correspond en effet à la phase de maturité du cortex orbitofrontal et de la zone préfrontale.
Deux groupes ont été formés : 20 adeptes du binge-drinking d’une part, 20 jeunes n’ayant aucune pratique de ce genre d’autre part. « Tous ont été soumis à deux tests : l’aptitude motrice et le repérage dans l’espace », relaient les auteurs de l’étude. Ensuite, des examens cérébraux ont permis d’identifier la taille des aires préfrontale, pré-moteur, moteur, sensitive et la zone pariétale-occipitale-temporale.
Résultat, dans le groupe des « binge-drinkeurs », au cours des premiers tests, la zone de la matière blanche était réduite chez les hommes mais pas chez les femmes. Une altération particulièrement importante au niveau de la zone préfrontale. Enfin, la structure des 5 aires cérébrales traduisaient une mémoire spatiale nettement altérée chez les jeunes sujets aux alcoolisations ponctuelles importantes (API). Une atteinte repérée chez les hommes comme chez les femmes.
http://www.ladepeche.fr/article/2016/01/19/2259056-le-cerveau-victime-du-binge-drinking.html
Le marché de l'automédication en France a grimpé de 5,2% en 2015
Publié le 22/01/2016 à 06:07
(AFP) - Après deux années de recul, le marché français de l'automédication a nettement progressé en 2015, de 5,2% en valeur, mais ce dynamisme est surtout dû à la grippe hivernale de début d'année, selon le bilan annuel de l'Afipa publié vendredi.
En 2014 l'automédication en France avait reculé de 0,3% et de 3% en 2013.
Le rebond de 2015 "n'occulte en rien le manque de stabilité du marché français de l'automédication, dont la croissance est essentiellement liée à des éléments conjoncturels tels qu'un hiver difficile", a estimé Pascal Brossard, le président de l'Afipa, l'association des fabricants de médicaments sans ordonnance, cité dans un communiqué.
Les traitements pour les voies respiratoires et les antalgiques (anti-douleurs) ont ainsi été les principaux contributeurs de la croissance de l'automédication, avec des ventes en progression de 8,4% et 9,3% respectivement. Au total, les ventes annuelles de médicaments sans ordonnance ont atteint près de 2,26 milliards d'euros.
Le recours à l'automédication pour la pathologie hivernale de début 2015 a permis au système de santé de dégager environ 75 millions d'euros d'économies sur les coûts des consultations médicales évitées, a évalué l'Afipa.
Pour l'ensemble des produits de santé achetés en pharmacie sans ordonnance, que l'Afipa regroupe sous l'appellation "selfcare" et qui, outre des médicaments, inclue des dispositifs médicaux et des compléments alimentaires, les ventes ont atteint 3,7 milliards d'euros en 2015 (+6,4% sur un an).
Ces ventes globales sans ordonnance ont représenté 10,4% du chiffre d'affaires annuel des officines, et ont contribué à hauteur de 37,2% à la croissance de leur activité, selon l'Afipa, dont l'enquête est basée sur un panel représentatif de 3.004 pharmacies, en collaboration avec le cabinet d'études OpenHealth.
Les ventes en ligne de médicaments sans ordonnance, qui restent très faibles en France, n'ont pas été étudiées dans le périmètre de l'étude cette année. En 2014 elles représentaient 0,1% du marché du selfcare
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Du côté des fabricants, le laboratoire de produits homéopathiques Boiron a ravi à Sanofi la première place du classement des ventes sans ordonnance, en valeur. Mais au niveau des marques, l'antalgique Doliprane de Sanofi est resté le numéro un des ventes, comme en 2014.
Malgré le sursaut de l'automédication l'an dernier, l'Afipa a déploré un "manque cruel de stratégie et d'impulsion politique" pour le secteur. L'association a l'intention de publier en mars un "manifeste" destiné "à l'ensemble des décideurs politiques".
Ce document public aura pour but de "contribuer à la pérennité du système de soin en proposant une autre stratégie de santé qui place le selfcare comme première étape du parcours de soin pour les maladies bénignes", a fait savoir l'association.
RelaxNews
Alcool : lancement d'une étude sur les effets indésirables du baclofène
Publié le 21/01/2016 à 13:58
(AFP) - Le lancement d'une étude sur le baclofène, médicament prescrit dans la maladie alcoolique, grâce à la participation de près de 800 patients volontaires, devrait permettre de mieux connaître les effets indésirables spécifiques à ce traitement, selon le responsable de l'étude.
Vingt-cinq centres hospitaliers de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie participeront à cette étude, sans précédent dans le domaine de l'addiction, coordonnée par le CHU de Lille, sous la houlette du Dr Benjamin Rolland, psychiatre et addictologue.
Baptisée "Baclophone", l'étude durera trois ans. Les volontaires seront inclus dans l'étude par le biais des centres ou d'un réseau de plus d'une centaine médecins prescripteurs de baclofène. En pratique, les patients recevront des appels téléphoniques mensuels.
Un comité de surveillance indépendant pour assurer la transparence des données de cette étude de pharmacovigilance est mis sur pied avec notamment des représentants des associations Aubes, Baclofène et association Olivier Ameisen.
Le financement est entièrement public (région et structure de recherche clinique : 350.000 euros).
"L'étude va permettre de mieux séparer les évènements indésirables propres au baclofène (fatigue, troubles du sommeil, bourdonnements d'oreille...) de ceux liés à d'autres causes (prise d'alcool, de drogues ou d'autres médicaments par exemple pour dormir ou contre la dépression; maladie sans rapport avec ce traitement de l'alcooldépendance)", explique à l'AFP le Dr Rolland.
L'étude vise aussi à décrire la nature et la fréquence des différents effets indésirables, les doses du médicament employées. Elle devrait en outre permettre d'étudier l'évolution des consommations d'alcool et du "craving" (l'irrépressible envie de boire).
Autre objectif : évaluer la proportion de patients inclus dans le système mis en place en 2014 par l'agence du médicament (ANSM) dit de recommandation temporaire d'utilisation.
Commercialisé depuis 1975, le baclofène est autorisé en neurologie (contractures musculaires d'origine neurologique).
La procédure temporaire, mise en place par l'ANSM destinée à permettre d'utiliser officiellement le baclofène dans le cadre du traitement de l'alcoolisme, a été toutefois jugée par des médecins trop lourde, compliquée, voire inadaptée.
En octobre 2015, seulement 6.200 patients étaient enregistrés sur le site de l'ANSM, alors que, selon l'Assurance maladie, il y aurait environ 100.000 patients pris en charge avec du baclofène.
L'abus d'alcool est responsable de 49.000 morts par an en France, selon une étude de l'Institut Gustave-Roussy, soit de l'ordre de 134 morts par jour.
La popularité de ce médicament bon marché a explosé en 2008 avec la parution en France du livre "Le dernier verre", d'Olivier Ameisen, cardiologue alcoolique (décédé en 2013) qui l'avait auto-expérimenté et supprimé ainsi son envie de boire.
Tabac : les complications gynécologiques au féminin
Publié le 04/01/2016 à 13:09, Mis à jour le 04/01/2016 à 13:10
La fumée et les produits du tabac sont à l’origine de troubles gynécologiques. En premier lieu, un risque élevé d’infertilité mais aussi la survenue d’une ménopause précoce (avant 50 ans).
avance l’âge de la ménopause d’une ou deux années », révèlent les auteurs d’une étude récemment publiée dans le journal Tobacco Control.
Pour le prouver, des chercheurs ont suivi 93 000 femmes. Agées de 50 à 79 ans, toutes étaient déjà ménopausées. Auprès de chacune, l’exposition au tabac, les difficultés à concevoir un enfant, l’âge de survenue de la ménopause ainsi que le statut tabagique du conjoint ont été relevés. Les fumeuses actives ont également précisé leur degré de dépendance : nombre de cigarettes par jour, l’âge auquel la consommation a commencé, nombre d’années passées sous l’emprise du tabac.
Des cycles hormonaux perturbés
Résultat, 15,4% des participantes ont rapporté des difficultés à concevoir un enfant. Pour ces dernières, un an minimum s’écoulait entre les premières tentatives effectuées pour tomber enceinte et la fécondation. Les fumeuses passives avaient 18% de risque en plus de rencontrer des problèmes de fertilité comparées aux femmes abstinentes. Et près de la moitié (45%) ont été ménopausées avant leurs 50 ans. Chez les femmes ménopausées à 48 ans, la consommation de cigarettes avait débuté avant 15 ans.
Cette étude observationnelle d’une ampleur jamais égalée corrobore les travaux précédents. Et confirme donc « les effets délétères des toxines émanant de la fumée du tabac sur la reproduction et l’activité hormonale », détaillent les scientifiques.
DestinationSante
Les « tests salivaires de dépistage » de cannabis au lycée critiqués de toutes parts
LE MONDE | 23.12.2015 à 06h47 • Mis à jour le 02.01.2016 à 17h40 | Par Mattea Battaglia et François Béguin
La promesse de campagne de la nouvelle présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse (Les Républicains), qui prévoit le financement dans les lycées franciliens de « tests salivaires de dépistage de consommation de drogue », est sur les rails. Dans la ligne de mire de l’élue, l’usage de cannabis, un « phénomène massif qui se développe et résiste aux stratégies classiques de prévention », selon Annie Genevard, chargée de l’éducation au sein du parti Les Républicains.
Mardi 22 décembre, Frédéric Péchenard, vice-président du conseil régional d’Ile-de-France, a promis sur France Info une mise en place « dès que possible » – en 2016 – du dispositif, assurant qu’il se ferait « dans le respect absolu » des élèves et de leurs familles. Concrètement, la région s’engage à proposer aux 470 lycées franciliens de financer ces tests – entre 10 et 12 euros l’unité – « à partir du moment où le conseil d’administration de l’établissement a voté en sa faveur », précise-t-on dans l’entourage de Mme Pécresse.
« Problèmes juridiques »
Des associations agréées ou la médecine scolaire seraient chargées de les faire passer à des « classes ou des cohortes » et non à des lycéens individuellement. Les élèves dépistés positifs et leurs parents seraient avertis. Le proviseur n’aurait accès qu’à des résultats statistiques globaux et anonymisés.
Ce plan n’est pas sans rappeler la proposition de loi déposée en janvier 2014 par le député (LR) des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti, et qui prévoyait un dépistage au moins une fois par an de tous les lycéens. Mme Pécresse peut-elle aujourd’hui s’affranchir d’un texte de loi pour concrétiser son plan ? Non, assurent aussi bien le ministère de l’éducation que des juristes.
« Rien dans la loi ne permet ce type de dépistage en dehors d’une procédure judiciaire », affirme-t-on au cabinet de Najat Vallaud-Belkacem. « Ces tests appliqués dans le cadre scolaire posent plusieurs problèmes juridiques, précise l’avocate Valérie Piau. En droit, c’est aux officiers de police de les faire passer. Sans compter qu’ils touchent à la liberté individuelle et à l’intégrité physique d’élèves, qui plus est mineurs… Il faudrait l’accord des parents. »
A la mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca), on est moins catégorique. Si ces tests respectent un certain nombre de conditions (anonymat, décision du chef d’établissement), ils peuvent êtrepratiqués, y fait-on valoir. Mais « il y a peu de chances qu’un chef d’établissement y ait recours », précise-t-on, car « cela ne s’inscrit en aucun cas dans les orientations générales de lutte contre les conduites addictives ». Interrogés, les chefs d’établissement n’estiment d’ailleurs pas avoir ce pouvoir. « Les seuls qui l’ont, ce sont les autorités judiciaires et policières », soutient Philippe Tournier, du SNPDEN-UNSA, le principal syndicat de proviseurs.
Efficacité contestée
Alors que du côté des Républicains, on assure que « ce dispositif, s’il est convaincant, pourrait être repris par d’autres régions », les membres de la communauté éducative ne cachent pas leurs réserves. « On part de l’idée que la jeunesse est coupable par avance et que si un lycéen refuse de se soumettre au test, il sera d’office considéré comme positif, regrette Christian Chevalier, du syndicat d’enseignants SE-UNSA (réformiste). Contrôler la jeunesse : on est bien là dans les vieilles rengaines de la droite… »
L’opposition ne porte pas que sur les principes et les valeurs : la méthode et l’efficacité d’une telle mesure sont aussi contestées, comme le pointent les infirmières scolaires. « Se concentrer sur le dépistage, c’est se situer en bout de chaîne, c’est vouloir prendre l’élève sur le fait », réagit Béatrice Martinez, du syndicat Snies-UNSA, qui revendique une démarche de prévention. « Que fait-on du résultat, c’est la question cruciale, souligne Olivier Phan, addictologue à la consultation jeune consommateur de la Croix-Rouge. Le kit salivaire permet de détecter une prise récente de cannabis, jusqu’à vingt heures, sans faire la différence entre le consommateur occasionnel ou régulier. »
Jean-Pierre Couteron, le président de la Fédération Addiction se dit lui aussi « sceptique » et « inquiet » que l’on puisse faire comme si on « repartait de zéro » sur ce sujet, rappelant « l’effort fait depuis deux ou trois ans pour consolider les consultations jeunes consommateurs et développer l’intervention précoce pour aller à la rencontre des jeunes ».
D’autres objections portent enfin sur le coût du dispositif, le nécessaire respect du « secret médical » même pour des mineurs… Balayant ces critiques, la nouvelle présidence de la région assure que son plan ne se résume pas aux tests et prévoit, aussi, la mise en place de « référents addiction » dans les lycées, ou la « sécurisation » de leurs abords avec les forces de police.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sante/article/2015/12/23/cannabis-le-depistage-au-lycee-critique-de-toutes-parts_4836840_1651302.html
"Fumer tue"... Ca vous fait quoi ?
“Si vous m’achetez, je vais vous détruire, vous et vos proches” : sur chaque paquet de cigarettes, la menace est claire, renforcée depuis 2011 par des photos choc. Quel est l’impact réel de ces messages ? Réactions de fumeurs et décodage par le psychanalyste Philippe Grimbert.
Anne-Laure Gannac (décembre 2015)
Ils ont tous un point commun : ils font peur. Les quatorze messages recouvrant, depuis 2003, les paquets de cigarettes de l’Union européenne jouent sur cette émotion primaire. Mais le choc ne dure qu’un temps. Une fois la surprise passée, « tue », « cancer » ou « mort » ne sont plus que des mots dont on oublie bientôt le sens. Ce type de prévention semble donc condamné à aller crescendo dans l’horreur. Et les autorités sanitaires misent désormais sur le choc des photos. Suivant les exemples du Canada, du Brésil ou de la Thaïlande, la Commission européenne a créé une banque de quarante-deux images adaptées à chacun des messages écrits, ces photo choc sont en vigueur en France depuis 2011.
Est-ce suffisant pour convaincre les fumeurs d'arrêter ? D’après le psychanalyste Philippe Grimbert, le plus efficace « reste, “malheureusement”, la répression ». Indirecte, par la hausse des prix, ou radicale, avec l’interdiction totale de fumer dans tous les lieux publics que la France impose depuis 2007.
Les effets néfastes du binge-drinking sur le cerveau
Francetv info
Mis à jour le 29/12/2015 | 11:42 , publié le 29/12/2015 | 11:4
Vider des verres d'alcool à la chaine, chercher l'ivresse la plus rapide possible, la mode du binge-drinking est en plein essor, surtout chez les adolescents.
Le binge-drinking (biture express) prend de l'ampleur en France. Ce jeu consiste à s'enivrer en l'espace de quelques secondes. Cette pratique, importée des pays anglo-saxons, aurait des effets néfastes sur le cerveau. Selon les médecins, ce comportement dangereux freine le développement du cerveau. Pour les jeunes habitués de l'alcoolisation rapide, les connexions entre les neurones sont plus difficiles.
Les conséquences
Chez les garçons, la matière blanche qui diffuse les informations dans le cerveau est moins dense. Pour les filles, la matière grise est endommagée. Résultat, ils sont moins performants pour des tâches quotidiennes comme la lecture, la compréhension ou la mémorisation. Contrairement à la dépendance, le binge-drinking n'est pas réellement perçu comme une maladie. Pourtant, les effets sont les mêmes que l'alcoolisme, et les séquelles restent à l'âge adulte. L'année dernière, 14% des 15-24 ans et 10% des 25-34 ans ont participé à des bitures express.